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💧 L’eau vive à la bouche : le chef-d’œuvre oublié de Serge Gainsbéart, le crooner mouillé qu’on attendait pas


🌊 Une chanson disparue entre deux flaques et un cendrier

C’est dans une boîte à chaussures planquée derrière une chaudière mal réglée, à Montreuil, qu’un collectionneur surnommé Vinyl Tocard aurait exhumé une pépite musicale jamais diffusée sur les ondes :

« L’eau vive à la bouche », une chanson hybride enregistrée en 1961 par un mystérieux Serge Gainsbéart, croisement vocal entre un barde naturiste et un pilier de piano-bar en chaussettes.

Cette œuvre, selon plusieurs experts autoproclamés, aurait été « empruntée avec les dents » par Guy Béart et Serge Gainsbourg, chacun pompant allègrement la moitié de la compo, l’un pour la pureté, l’autre pour les sous-entendus salaces.

🎙️ « On est sur un détournement aquatique de haut niveau », commente Francis Canette, critique musical et ancien vendeur de piscines.


🧔 Qui est Serge Gainsbéart ?

Personnage quasi-mythologique du Paris rive gauche (et un peu droite après 3 verres), Gainsbéart aurait grandi entre un bidet en porcelaine et une collection de vinyles de Charles Trenet rayés.

Chanteur oublié par l’Histoire (et par la SACEM), il aurait pourtant été à l’origine de nombreux titres jamais crédités, comme :

  • Je bois donc je fuis
  • La chanson du slip humide
  • Le pastaga du matin
  • Et je marcherai nu dans ta cave

« C’est Gainsbourg avec des bottes en caoutchouc et des feuilles mortes dans les cheveux », explique une biographe non vérifiée.


🎶 Les paroles retrouvées de L’eau vive à la bouche

L’eau vive à la bouche
(Serge Gainsbéart, 1961)

Elle court, elle court, la fille sans corsage,
Avec un air moite et le regard très sage.
Elle descend les ruisseaux, les jambes à découvert,
En murmurant des choses qu’on ne dit qu’à l’envers.

J’ai l’eau, l’eau vive à la bouche,
Quand elle trempe sa robe en bambouche.
Ses rires perlent comme une douche,
Et moi, je m’éponge dans ma couche.

Elle chante un refrain qui mouille,
Dans un accent qui me chatouille.
Elle parle de source et d’envie,
Moi, j’ai surtout soif… de sa vie.

Elle file, elle file entre mes draps,
Comme un torrent qu’on ne freine pas.
Et dans son dos, un filet d’eau tiède,
Me fait tourner la tĂŞte, et fondre ma raie du milieu.

💦 Entre manifeste érotico-fluvial et poème de douche, cette chanson bouleverse les repères classiques du romantisme et du calcaire.


🚿 Une œuvre censurée pour « dégoulinage suspect »

DistribuĂ© Ă  3 exemplaires dans un EP confidentiel intitulĂ© « Chansons Ă  chanter tout nu sur un carrelage froid », le titre aurait Ă©tĂ© retirĂ© de la vente après plainte du Syndicat National des Plombiers de France pour « incitation Ă  l’humiditĂ© non rĂ©glementĂ©e ».

Un clip existe (ou pas), où Gainsbéart fume allongé dans une baignoire en zinc, susurrant ses vers à un poisson rouge fumant lui aussi une gitane.

📰 « Trop de liquide, pas assez de pudeur », titrait France Soir, sous une photo floue d’une goutte d’eau lascive.


📲 Le retour inespéré sur TikTok et dans une pub d’eau aphrodisiaque

Redécouverte par le DJ @TartineVinyle, remixée à base de flûte de pan et de beat moite, L’eau vive à la bouche fait désormais sensation sur TikTok, avec des chorés aquatiques en serviette de bain.

La chanson a même été reprise dans une pub allemande pour l’eau gazeuse « Gainsbulle », vendue comme « légèrement perlante, intensément suggestive ».

« J’ai pris deux chansons qui coulent, j’ai secoué, maintenant ça mousse », affirme le DJ en tongs à paillettes.

Une adaptation musicale serait en développement chez Netflix :
🎭 « Liquide », une série musicale où l’amour et la plomberie s’entremêlent dans une colocation à Nanterre.


💦 Pourquoi ça nous fait rire (et un peu transpirer)

  • C’est le seul mashup oĂą l’on mouille littĂ©ralement la chemise.
  • Ça prouve que la chanson française peut parler d’eau sans Ă©voquer le pastis (mais c’est limite).
  • Et qu’au fond, la sensualitĂ© est un robinet mal fermĂ©.

TRAITEMENT RÉALISTE

🎼 Entre poésie naturelle et sensualité jazzy : deux chansons, deux époques, un malentendu

🎤 L’eau vive vs L’eau à la bouche : deux univers bien distincts

  • L’eau vive (1958) de Guy BĂ©art : chanson douce, Ă©purĂ©e, aux inspirations folkloriques et pastorales. Elle Ă©voque la puretĂ©, l’enfance, la libertĂ©. UtilisĂ©e dans le film homonyme de François Villiers.
  • L’eau Ă  la bouche (1960) de Serge Gainsbourg : atmosphère feutrĂ©e, sensuelle, teintĂ©e de jazz. Les paroles sont ouvertes au double sens, flirtaient dĂ©jĂ  avec la provocation. Chanson tirĂ©e du film Ă©ponyme de Jacques Doniol-Valcroze.

➡️ Malgré des titres proches, aucune filiation réelle entre les deux morceaux, si ce n’est un goût partagé pour l’humide.


🧬 Le mash-up parodique : une invention postmoderne

Fusionner deux œuvres iconiques dans un même délire parodique est devenu une pratique courante sur les réseaux : on parle de mash-up narratif ou musical, souvent humoristique.

Créer un personnage fictif comme Serge Gainsbéart, c’est utiliser les codes du pastiche pour :

  • Rendre hommage tout en se moquant
  • DĂ©noncer l’absurditĂ© de certains clichĂ©s musicaux
  • Et surtout : faire rire en mouillant le maillot

📌 À retenir

  • L’eau vive et L’eau Ă  la bouche n’ont pas la mĂŞme source (ni le mĂŞme degrĂ© d’évaporation).
  • L’eau vive Ă  la bouche est une invention parodique qui dĂ©tourne avec amour les styles de BĂ©art et Gainsbourg.
  • GainsbĂ©art n’a jamais existé… mais il aurait pu.

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