FLOP 50 : 🧼 « Ça, c’est vraiment toi » : quand une aisselle a donné naissance à un hymne rock
🎸 Une genèse olfactive et transpirante
C’est un soir d’été 1981, dans une salle moite de Clermont-Ferrand, que l’histoire du rock français a basculé. Le groupe Téléphone, alors en pleine tournée « Odeurs d’été », enchaînait les tubes comme d’autres enchaînent les déodorants Ushuaïa. Et puis, il y eut le moment.
Jean-Louis Aubert, en pleine montée lyrique, lève les bras au ciel pour faire taper les mains au public. Jusque-là, tout va bien. Mais Louis Bertignac, lui, penché vers le manche de sa guitare et donc, tragiquement, à hauteur d’aisselle, se prend une châtaigne olfactive digne d’un vestiaire de rugby après 7 heures de scrabble intensif.
« J’ai cru que j’avais renversé un pot-au-feu sur mon pédalier d’effet », confiera-t-il plus tard dans Rock & Pif Magazine.
🤧 De l’évanouissement à l’inspiration
Le choc est brutal. Bertignac chancelle, titube, sent son âme quitter son corps, mais reste digne. Il finit le morceau à l’oreille, les narines fermées en mode yoga du désespoir.
Backstage, il s’effondre dans un canapé mouillé (de sueur ou de larmes, les versions divergent), et c’est là que la magie opère : une révélation mystique. Le chorus intérieur lui souffle :
« Ça… c’est vraiment toi. Ça se sent que c’est toi… »
En moins de trois heures, la chanson est écrite, structurée, répétée et sent bon le tube. Littéralement. Aubert, hilare, valide tout : couplets, refrains, pont olfactif.
👃 Une chanson testée en laboratoire
Une étude commandée par TF1 et Men Expert prouvera plus tard que l’écoute de « Ça c’est vraiment toi » augmente l’activité du cortex nasal moyen de 312 %. L’odeur, devenue l’ADN musical.
Un parfum a même été envisagé :
“Transpi d’Aubert – pour les narines qui osent”, avec des notes de sous-pull, de fièvre scénique et de chaussette oubliée dans un flight case.
📊 Tableau – Analyse des notes perçues dans le premier couplet
| Parfum | Taux de reconnaissance olfactive | Émotion induite |
|---|---|---|
| Musc de rockeur | 86 % | Euphorie gênée |
| Déo cassis 1979 | 48 % | Nostalgie collégienne |
| Fromage de roadie | 23 % | Malaise latent |
🧪 Hypothèse scientifique : le syndrome de la glande inspirationnelle
Certains chercheurs du CNRS auraient identifié chez Bertignac ce qu’ils nomment aujourd’hui le syndrome d’inspiration sudorale : une forme rare de créativité déclenchée par la moiteur intercorporéenne.
« Comme si la sueur d’Aubert contenait des enzymes de groove », résume le Pr. Glandulin, expert en sécrétion artistique.
Top 50
📖 Une chanson emblématique du rock français
Sortie en 1982, « Ça c’est vraiment toi » est l’un des titres les plus célèbres du groupe Téléphone, fondé en 1976. Le morceau, figurant sur l’album « Dure Limite », est emblématique du style du groupe : mélodies efficaces, énergie brute, et textes à la fois simples et sincères.
Les paroles sont écrites par Jean-Louis Aubert, comme la majorité des chansons du groupe. Le refrain catchy, avec sa formule répétitive « Ça, c’est vraiment toi », exprime l’authenticité d’un amour ou d’un lien personnel, dans un langage direct, presque enfantin, qui séduit alors un large public.
🎤 Contexte de création
Même s’il n’existe aucune source officielle sur une anecdote d’aisselle inspiratrice (désolé), le morceau a été conçu dans un moment d’euphorie artistique collective. L’album « Dure Limite », produit par Bob Ezrin (connu pour ses collaborations avec Pink Floyd et Alice Cooper), marque une montée en puissance sonore et artistique pour le groupe.
Téléphone, porté par l’élan du rock français des années 80, connaît alors une popularité fulgurante. La chanson reste aujourd’hui un incontournable des radios, des karaokés et des soirées camping avec guitare mal accordée.
